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25 janvier 2020

Les entreprises de plus en plus attirées par la RSE, SDRA aussi

La Responsabilité Sociétale des Entreprises, également appelée Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) est la mise en pratique du développement durable par les entreprises.

Une entreprise qui pratique la RSE va donc chercher à avoir un impact positif sur la société, à respecter l’environnement tout en étant économiquement viable.

La RSE modifie l’image de l’entreprise. Elle est un facteur de différenciation commerciale, favorise l’innovation technique, managériale et sociale.

La RSE permet également de rendre compte les impacts sociaux, les conséquences de l’activité de l’entreprise sur les “hommes et les femmes” employés (conditions de travail, niveau de rémunération), et environnementaux de l’entreprise, analyser et corriger les impacts de l’activité de l’entreprise sur le milieu naturel et la biodiversité, en termes de consommation de ressources naturelles disponibles ainsi qu’en termes de production de déchets et d’émissions polluantes.

La RSE n’est plus un choix : l’opinion publique, les consommateurs/clients, les investisseurs, etc., ne jugent plus l’entreprise seulement sur sa capacité à générer des profits.

Les raisons qui poussent une entreprise à s’engager dans la RSE sont multiples. Elles relèvent souvent de l’une des deux catégories suivantes :

  • Une démarche purement volontaire dans l’esprit de la RSE qui se veut être une démarche réalisée en dehors de toutes contraintes réglementaires. C’est le cas, par exemple, lorsque le dirigeant s’engage par conviction, ou lorsque l’entreprise réalise qu’elle peut en tirer un bénéfice.
  • Une démarche obligatoire. Cela est particulièrement vrai dans les grandes entreprises, le phénomène progresse vers des entreprises de plus en plus petites.

L’excellence environnementale et RH est la meilleure amie de la performance économique, souvent levier de croissance des PME.

Une manière économe en temps et en moyens, avec un retour sur investissement rapide. Et qui fait école, depuis les grands groupes jusqu’aux petites entités, fournisseurs et sous-traitants. D’autant qu’il s’agit là d’un bon moyen de « réorganiser les énergies collectives sur les projets d’entreprise ».

De plus, les grandes entreprises  soucieuses de leur risque d’affecter la réputation incitent de plus en plus de PME qui sont souvent leurs fournisseurs et sous-traitants, à intégrer les principes de la RSE.

En effet, déjà en 2019 l’Observatoire de la Commission européenne sur les PME constatait que : « Les grandes entreprises sont de plus en plus considérées, non seulement responsable de leur propre performance en matière de responsabilité sociale, mais également de celle de leurs fournisseurs. Ceci engendre un effet cascade sur toute la chaîne d’approvisionnement, incitant les fournisseurs à adopter des pratiques d’affaires plus socialement responsables. »